Page 4 - Côté Jambes 87 - 2014

CÔTÉ actu LE 11 NOVEMBRE, UN DEVOIR DE MÉMOIRE...
Le 11 novembre n’est pas qu’un jour férié où
l’on profite d’un moment de repos.
C’est surtout un jour pour se souvenir que
des hommes et des femmes ont donné leur
vie pour que nous vivions dans un pays libre. Toujours au nom de la Paix…
Il y a cent ans, ils étaient partis, la fleur au fusil
comme le disaient les poètes, pour repousser
l’envahisseur et le raccompagner au-delà de
nos frontières.
L'école communale du parc Astrid était représentée
Une drôle de guerre qui va durer 4 ans et à
la fin de laquelle on dénombrera près de 19
millions de morts tant civils que militaires.
Un chiffre qui donne froid dans le dos et qui
au lendemain de l’armistice a poussé certains
à prédire que cette guerre serait la « der des
der ».
La der des der ?... Ah bon. Etrange ce
L'Institut Saint-Joseph a également participé activement sentiment que nous avons car depuis,
la guerre n’a jamais cessé. Même cette
impression qu’elles ont toujours existé depuis
que l’homme est apparu sur terre. Et toujours
pour les mêmes motifs inavoués d’hégémonie
et de conquête de territoires….
Mais ne nous arrêterons pas à une cérémonie
à la mémoire des morts de 14-18, et pensons
aussi à ceux de la Deuxième Guerre mondiale,
et aussi à tous nos militaires tués lors de la
participation de l’armée belge aux forces de
L'intervention des élèves de l’Athénée Royal François Bovesse
LE 11 NOVEMBRE, UN DEVOIR DE MÉMOIRE...
maintien de la paix des Nations Unies un peu
partout dans le monde.
Et à ce propos comment oublier qu’en
avril 1994, il y a vingt ans, dix de nos para-
commandos étaient assassinés au Rwanda.
Aujourd’hui encore nos militaires sont
présents sur divers terrains d’action et
participent aux missions menées pour Les élèves de l’Athénée Royal François Bovesse
ramener en divers endroits du globe cette paix qui ont interprété l'Hymne national
tellement souhaitée par une grande partie de
l’humanité. Etrange cette formule qui nous
dit que si on veut la paix, il faut préparer la
guerre…
Peut-on espérer que demain, et grâce aux
générations futures, à force de parler de paix,
à force de décrire les horreurs de ces guerres ;
peut-on espérer qu’enfin, la Paix ira de soi.
Les cérémonies d’hommage à nos morts
doivent être la fondation de la construction
Les autorités provinciales et communales
de cette paix et c’est en cela que la présence accompagnées du Commandant-militaire de la Province
de nos jeunes revêt une importance énorme.
Et peut-être que grâce à eux, on pourra enfin
croire en cette petite phrase prononcée par
tous ces combattants ayant survécu à la
Première Guerre mondiale :
« Plus jamais çà ! »
André Dubuisson
La flamme du souvenir ravivée par
le Gouverneur Denis Mathen