Page 12 - Côté Jambes 56 - 2007
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L’étang de Géronsart, un espace naturel



          Dans le n° 50 de notre périodique Côté   y passer des heures à observer, écouter et
        Jambes  (septembre  2005),  nous  vous     à en découvir toute sa richesse.
        parlions  des  importantes  rénovations      Voici les espèces rencontrées lors de
        des  berges  de  l’étang  de  Géronsart.   notre promenade.
        Quelle était l’utilité de cet étang? Il avait, à   La faune
        l’époque de l’occupation de l’abbaye par     Parmi  les  diverses  populations
        les moines une vocation de vivier servant   d’oiseaux, l’oie bernache du Canada (1)
        à nourrir ces derniers et à alimenter un   y a établi un de ses points de chute. Elle
        moulin à farine situé au bas de la rue de   se nourrit principalement d’une grande
        Géronsart.                                 variété d’herbes, de plantes aquatiques,
           Après 1 an et demi, nous nous sommes    de laîches, de graines de céréales, de
        intéressés, accompagné d’un spécialiste    graminées, et de baies.
        de la flore et la faune, à la biodiversité de ce   Le  canard  colvert  (3),  très  commun
        site. Même le passionné de nature pourrait   dans nos régions, suit le même régime
                                                   que  l’oie  bernache  mais  consomme
                                                             aussi  quelques  mollusques,
                                                             insectes, petits poissons, tê-
                                                             tards,  escargots  et  œufs  de
                                                             poisson.
                                                              En  hiver,  les  mésanges
                                                             bleues (2) chassent sans dis-
                                                             continuer les œufs et les lar-
                                                             ves  d’insectes  (coléoptères,
                                                             chenilles, mouches, punaises,
                                                             pucerons)  qu’elles  complè-
                                                             tent avec des graines d’oléa-
                                                             gineux.
                                                              Les  mésanges  nonettes (4)
                                                             se nourrissent essentiellement
                                                             d’insectes  et  d’araignées,
                                                             mais  se  contentent  aussi  de
                                                             graines  et  de  noisettes  pen-
                                                             dant  l’hiver  (elle  peuvent  fré-
                                                             quenter les mangeoires).






















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