Page 13 - Côté Jambes 93 - 2016
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VILLANA, VELEN, VELLAIN, … VELAINE
nicolAs Visscher, Sainte-Gertrude de Velaine (en vert),
Plan de la Ville et du château de Namur (détail) au croisement du chemin de Saint-Hubert (en rouge)
H. x L. : 132 x 141 cm. 1695. et de la route de Dave (en jaune).
Namur, Jardin du Cloître. Atlas des voiries vicinales de 1841, sur le site du spw
Coll. Société archéologique de Namur. http://geoapps.wallonie.be/
large de cinq, l’édifice est désaffecté
vers 1840 et sert de carrière pour les
habitants des environs. A proximité
de ce sanctuaire, l’existence
d’un cimetière est attestée par la
découverte de squelettes.
Au cours du temps, l’urbanisation et
le remembrement ont eu raison du
maraîchage jambois. Les parcelles
ont été redécoupées et bâties, de
nouvelles rues ont été tracées.
Mais Velaine rappelle par sa
Velaine : situation urbanistique actuelle et situation de 1841 superposées
Extrait de l'Atlas des voiries vicinales de 1841, sur le site du toponymie son histoire : Comognes
spw http://geoapps.wallonie.be/
et Masuages, rues Villana et Pierre
du Diable, …
à sainte Gertrude, patronne des
voyageurs, qui est érigé dès le 14 e Fiona Lebecque,
siècle à l’intersection du chemin de Présidente-Conservatrice du
Saint-Hubert et de la rue de Dave. Centre d'Archéologie,
Long d’une dizaine de mètres, et d'Art et d'Histoire de Jambes
1. Pour en savoir plus, voir C. chAiniAux-gArny, Velaine. Des origines aux Temps Modernes, 1976.
2. La description par Vangeois de la Pierre du Diable avant destruction est relatée par E. Del Marmol dans les Annales de la Société
archéologique de Namur (ASAN), t. 13, 1875, pp. 339-348. Le dolmen était très vraisemblablement entouré d’un Cromlech.
3. Cette hache a été offerte à la Société archéologique de Namur en 1861 par Monsieur Coyon. Elle avait été trouvée à Velaine, dans
les déblais du chemin de fer. Voir ASAN, t. 7, 1861-1862, p. 222.
4. e. Del MArMol, Fouilles au lieu-dit La Pierre du Diable à Jambes, dans ASAN, t. 13, 1875, pp. 339-348.
5. Le terme « Cotelages » vient de « cot’ladjes », venant lui-même de « courtils ». Le cotelage est formé d’un terrain attenant à une
habitation, exploité par un maraîcher qui cultivait principalement la vigne, les légumes et le houblon. La plaine jamboise, fertilisée par
un dépôt limoneux de 40 à 50 cm d’épaisseur, a rendu possible le développement de cette activité. Voir F. DAnhAiVe, Les Coteliers de la
e
banlieue de Namur-Nord, dans Le Guetteur Wallon, Namur, 59 année, n° 1, 1983.
6. Les masuages étaient de petites exploitations agricoles héréditaires, et concédées contre obligation de culture par le Prince-Evêque
de Liège.
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