Page 4 - Côté Jambes 74 - 2011
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PHILIPPE BOUILLON... TROISIÈME GÉNÉRATION DE BOUCHER-CHARCUTIER,


            PLUS QU’UNE AFFAIRE DE FAMILLE ....




                                              Philippe Bouillon et son épouse Florence
                                              fêtent cette année les 50 ans de la boucherie
                                              familiale à Jambes.
                                              Ce jeune boucher âgé de 37 ans est dans le
                                              métier depuis 19 ans. Après des études en
                                              économique-langue, il entame des études
                                              en boucherie-charcuterie : 2 ans  à l’ITCA
                                              à  Suarlée,  parachevées  de  3  années  en
                                              cours du soir au CEFOR pour obtenir son
                                              brevet de traiteur-restaurateur-organisateur
                                              de banquets.
                                              C’est le 22 avril 1961 que Maurice André et
                                              son épouse, les grands-parents maternels                                                             Septembre 2011, Florence et Philippe
                                                                                                                                                   Bouillon, fils et petit-fils de boucher
                                              de Philippe Bouillon, ouvrent leur boucherie,
             1960, Chemiserie-Lingerie tenue par                                                                                         Lorsqu’il reprend la boucherie paternelle, Phi-
             une soeur de Maurice André       avenue Jean Materne en lieu et place d’une
             avant transformation en boucherie.  chemiserie-lingerie.                                                                    lippe réalise quelques rénovations en 2003
                                                                 La boucherie sera reprise                                               et, en 2006, de plus grands travaux d’aména-
                                                                 tout  naturellement  par                                                gement notamment au niveau des chambres
                                                                 leur  fille  Colette  et  leur                                          froides et du magasin et la réalisation d’une
                                                                 gendre Robert Bouillon, le                                              cuisine ouverte sur le magasin. Concept inno-
                                                                 18 janvier 1975 lorsqu’ils                                              vant en boucherie.
                                                                 arrêteront leurs activités.                                             S’il n’était pas rare de voir son grand-père livrer
                                                                 Dans  les  années  1960,                                                la viande sur son vélo, aujourd’hui les activités
                                                                 la sélection des bêtes se                                               de Philippe Bouillon se sont diversifiées : outre
                                                                 faisait encore chez l’éle-                                              la boucherie-charcuterie, une part importante
                                                                 veur,  sur  le  marché  ou       Robert et Philippe Bouillon :          du  commerce  s’est  tournée  vers  le  service
                                                                 directement  à  l’abattoir       père et fils: une même passion         traiteur et organisateur de banquets.
                                                                 de Namur et se concluait                                                     Cela signifierait-il que le petit commerce
             Maurice André, grand-père                           par  une  simple  tape  de                                                   comme  une  boucherie-charcuterie  est
             de Philippe Bouillon                                main.  Le  marquage  des                                                     en péril de nos jours ? Non. Tout simple-
                                                                 bêtes scellait cet accord                                                    ment, comme il aime à le dire : Qui fait
            d’achat/vente alors qu’aujourd’hui Philippe Bouillon passe tout simplement                                                        concurrence à une grande surface ?....les
            par un chevilleur.                                                                                                                grandes surfaces !

            Robert Bouillon, Gaumais d’origine n’était pas destiné à la boucherie. Après                                                      Les clients restés fidèles à la boucherie,
            des études d’électromécanique, âgé de 27 ans, il se tourne vers la boucherie                                                      ouverte 5 jours semaine dont le dimanche,
            en cours du soir. Fortement intéressé par les salaisons, il apporte dans ses                                                      sont  servis  par  une  équipe  de  10  per-
            bagages, un fumoir à l’ancienne (à froid), destiné à réaliser des charcuteries        Robert Bouillon, derrière son               sonnes qui se relaient pour offrir une qua-
            et aujourd’hui encore, Philippe continue la tradition entamée par son père.           comptoir après transformations              lité, du choix et de bons conseils.
      4 - Côté Jambes n° 74 - 3 ème  trimestre 2011                                                                                                               Côté Jambes n° 74 - 3 ème  trimestre 2011 - 5
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