Page 9 - Côté Jambes 47 - 2004
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Au-dessus de vitrines pédagogiques,   Devant la riche bibliothèque du Musée, le léopard
             de nombreuses photos et armes africaines   empaillé devait impressionner les enfants

        colonial belge, l’Institut d’études agronomiques   de serpent et des nattes du Kasaï, des pots à lait
        (INEAC), l’Institut pour les recherches scientifi-  issus de grossiers blocs de bois, que des mains
        ques en Afrique centrale (IRSAC), le Musée du   patientes ont évidés, copeau par copeau. Le temps
        Congo belge de Tervuren, les services techniques   est un facteur qui ne compte pas chez certains
        du ministère des Colonies, mettent à la disposition   indigènes. Au centre de la salle, un masque de
        des organisateurs des publications sur l’Afrique   féticheur Bakuba Kasaï, constitué de raphia, de
        à l’attention des professeurs et des élèves. Des   perles, de fragments de peau de léopard et de
        sociétés industrielles, minières et commerciales   singe, de plumes de perroquet, qui sont l’insigne
        confient également de la documentation. Parmi   des chefs. Des boucliers, des collections de bois,
        les activités du musée sont prévues des confé-  des  pipes,  des  bijoux,  des  ustensiles  de  mé-
        rences et des expositions qui peuvent devenir   nage, des cartes géographiques, des centaines
        itinérantes.                               d’ouvrages, retiennent l’attention. Pour les petits,
          En plus de sa riche bibliothèque (nombreux   le « clou » du musée est évidemment ce superbe
        livres, cartes, photos), le musée dispose de col-  léopard empaillé qui trône au milieu de toutes ces
        lections diverses. On y voit de multiples minerais   richesses.
        extraits du sol congolais : radium, uranium, plomb,
        cuivre, étain, cobalt, etc et même des paillettes                 Jacques Toussaint,
        d’or. Il présente des produits végétaux, maints      Président  du Centre d'Archéologie,
        articles  manufacturés  par  les  indigènes.  Plus        d'Art et d'Histoire de Jambes.
        loin, des tam-tams artistiquement sculptés : des      Rue d’Enhaive, 270 - 5100 Jambes
        haches, des poignards, finement travaillés, aux   Téléphone et télécopieur : 081/31.09.46
        poignées incrustées de cuivre. Entre une peau                 Portable : 0495/50.43.62
                                                         Courriel : jacquestoussaint@tiscalinet.be
         Pour en savoir plus                          Exposition d’œuvres d’art congolais, dans Vers
         •  Archives du Musée Africain de Namur.      L’Avenir, 26 juillet 1958; Art congolais au musée
         •  P.  ARNOULD,  Créé  il  y  a  six  mois.  Le  musée   colonial de Jambes, dans La Meuse, 27 juillet
           colonial de Jambes offre une image vivante du   1957 ; Dès samedi, l’art congolais fera escale à
           Congo Belge, dans Vers L’Avenir (?), ? juin 1951;   Jambes, dans La Meuse, 29 juillet 1958; Jour-
           CH. A., Le Musée Colonial Scolaire de Jambes   née commémorative du Congo à Namur et à
           dominé par le souvenir d’un grand colonial qui   Jambes.  Le  dixième  anniversaire  du  musée
           eut mérité de lui léguer aussi son nom : Fernand   africain est célébré, dans Vers L’Avenir, 17 juin
           Prinz, dans La Meuse, 26 novembre 1953; P.   1961; La journée commémorative du Congo or-
           CASO, Le Musée colonial de Jambes, dans Le   ganisée par le Cercle Colonial Namurois, dans
           Soir, ? mai 1955; Jambes. Au Musée colonial,   La Nouvelle Gazette, 17 juillet 1961; R. DESTRÉ,
           dans Vers L’Avenir, 15 décembre 1955; « L’ave-  A Jambes, le Musée africain aura 25 ans l’an
           nir de notre jeunesse au Congo » - Une journée   prochain. Il mériterait d’être mieux connu, dans
           de propagande coloniale a eu lieu dimanche,   ?, 27 juillet 1975.
           à Jambes, dans Vers L’Avenir, 16 décembre   •  Petit guide du Musée Africain de Namur. ASBL,
           1957; J.-L. T., Au Musée colonial de Jambes.   (Namur), (2004).


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