Page 13 - Côté Jambes 31 - 2000
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Depuis 30 ans, l’Institut Ma-  à  Jambes  un  environnement   dagogiques.
        riette  Delahaut  accueille  des   propice  au  développement  de
        élèves de l’enseignement spécial   son  projet  pédagogique,  cette   Vous qui côtoyez tous les jours
        et il vient d’apprendre qu’on veut   décision  que  l’on  s’apprête  à   l’Institut Mariette Delahaut et qui
        le faire déménager au «Plateau   prendre est injuste et inaccep-  connaissez les raisons profondes
        d’Hastedon» à Saint-Servais.  table ! A Saint-Servais, il n’y aura   de son succès, parlez autour de
          A sa place, viendront s’installer   pas d’intégration possible. Le site   vous de ce «bel exemple d’in-
        le département économique et   en lui-même ne le permet pas.  tégration».  C’est  certainement
        le département pédagogique de   L’Institut  Mariette  Delahaut   le plus beau cadeau que vous
        la Haute école Albert Jacquard,   veut rester jambois parce que:   pourriez lui offrir à l’occasion de
        ceux-ci quittant définitivement le                       son trentième anniversaire qu’il
        centre de Namur.              • tous les moyens de communi-  devrait fêter cette année.
          Pour  l’Institut  Mariette  Dela-  cation  sont  adaptés  et  permettent
        haut, qui a su s’intégrer et trouver   aux élèves l’apprentissage, en toute
                                     sécurité, d’habitudes d’autonomie.

         Les 20 ans des «Chardonnerets»




          «On n’a pas tous les jours
        20  ans»,  c’est  la  chanson
        qu’interprétait le 27 octobre
        dernier  le  personnel  des
        «Chardonnerets».  Quinze
        jours auparavant, une petite
        fête réunissait les résidants
        et leur famille pour un repas
        convivial.  Ensuite,  c’est  à
        une  réunion  plus  protoco-
        laire  (mais  aussi  amicale)
        qu’étaient conviés membres
        anciens ou nouveaux de la
        Commission publique d’aide
        sociale. En 1971, à Jambes,
        une  commission  d’étude
        se  penchait  sur  le  dossier
        concernant  la  construction   qui font que l’on «se bouscule   Brandenburger, receveur, et
        d’une maison de repos pour   au portillon»! Parmi les invités   Robert Etienne, secrétaire...
        personnes âgées, valides ou   on retrouvait les «pionniers»,   De nombreux résidants et les
        non  valides.  Après  moultes   Messieurs  Pol  Balthazart,   bénévoles s’occupant de la
        démarches (recherche d’un    Jacques Briac et René Denis,   cafétéria purent, à l’unisson,
        emplacement, choix, acquisi-  ainsi que Madame Van Bin-  boire le verre de l’amitié en
        tion, création d’un projet, exa-  nebeke, à qui l’on doit le nom   souhaitant longue vie à cette
        men des charges financières)   de «Chardonnerets». Egale-  belle réalisation jamboise.
        nécessitant de nombreuses    ment le premier directeur, M.
        réunions, ce n’est qu’en 1980   Jules Chambon, l’échevin des
        que ce centre médico-social,   Affaires  sociales  M.  Pierre
        ou  maison  de  repos  et  de   Collard, ainsi que la directrice
        soins  est  inauguré.  Maison   actuelle, Mme Devahive. En
        réputée  d’ailleurs  pour  le   ce  qui  concerne  la  «nou-
        dévouement du personnel et   velle vague» du CPAS Mme
        la qualité des soins donnés,   Aline Lahaye, présidente, M.


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