Souvenir :

Discours de Didier Celliere, Président de l’Interfédérale patriotique namuroise

Didier Cellière, président de l’Interfédérale patriotique namuroise a évoqué les 80 ans de la libération.

Les 80 ans de la libération de Namur sont l’occasion de commémorer un moment clé de la Seconde Guerre mondiale qui a vu la ville se libérer de l’occupation allemande en septembre 1944. Cette libération est le fruit des efforts conjoints des forces alliées et de la résistance locale, unis dans un objectif commun de paix et de liberté. Voici un aperçu de l’implication de ces deux groupes dans le contexte de Namur et de ses environs :

La libération de Namur s’inscrit dans la vaste opération alliée qui visait à reprendre les territoires occupés en Europe. Après le débarquement de Normandie le 6 juin 1944, les troupes alliées avancent rapidement à travers la France, libérant les villes au fur et à mesure. Fin août et début septembre, elles approchent de la frontière belge. La 1ère Armée américaine, sous le commandement du général Courtney Hodges, est en charge de libérer Namur et sa région, située sur leur route vers l’Allemagne.

L’arrivée des Alliés à Namur a été marquée par des combats acharnés mais brefs, car les troupes allemandes en retraite étaient déjà affaiblies et désorganisées. Le rôle des soldats américains, principalement, mais aussi de troupes britanniques et canadiennes, a été essentiel pour repousser les dernières résistances allemandes et libérer la région.

À Namur, comme dans de nombreuses autres villes belges, la résistance locale a joué un rôle crucial, non seulement dans la lutte armée mais aussi en fournissant des renseignements vitaux aux Alliés. Dès le début de l’occupation, des groupes de résistants s’étaient formés pour s’opposer aux forces allemandes, recueillir des informations, saboter les installations militaires, et protéger les civils et les personnes persécutées.

À l’approche des Alliés, les activités de la résistance se sont intensifiées. Les membres de la résistance ont multiplié les actions de sabotage pour ralentir les Allemands et empêcher leur repli, mais aussi pour aider les forces alliées dans leur progression. À Namur, des réseaux comme l’Armée secrète, le Front de l’Indépendance, et d’autres groupes locaux ont activement participé aux combats et à la transmission de renseignements. Certains membres de la résistance locale ont même rejoint les forces alliées, servant d’éclaireurs et facilitant leur entrée en ville.

Les 80 ans de la libération de Namur sont aussi l’occasion de célébrer la paix retrouvée, une paix précieuse qui perdure jusqu’à aujourd’hui. En se souvenant des sacrifices des Alliés et de la résistance locale, Namur rappelle l’importance de défendre la liberté et la dignité humaine. Ce devoir de mémoire nous invite à préserver la paix dans notre quotidien, à rester vigilants face aux menaces de division, et à transmettre ces valeurs aux générations futures pour que la paix continue d’habiter nos vies et nos cœurs.

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