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Le Gishi Club retrouve bientôt ses tatamis à la piscine.
Un retour attendu… et amélioré !

Un dojo plus grand et plus fonctionnel pour accueillir judokas et compétitions.
Après deux saisons d’exil à l’Espace Francis Laloux, le Gishi Club s’apprête à retrouver ses locaux historiques à la piscine de Jambes, en principe dès la mi-juillet. Et pas dans n’importe quelles conditions : un dojo métamorphosé, agrandi, modernisé… et pensé, cette fois, jusque dans les moindres détails pour la pratique du judo.
C’est une date que les judokas du club de Jambes entourent déjà en rouge sur leur calendrier : en septembre, la rentrée se fera dans leurs locaux rénovés, au cœur même de la piscine communale. Après deux ans de travaux, de reports, d’incertitudes techniques et de réorganisations provisoires, le retour au bercail est imminent. Et le club n’y retrouvera pas seulement ses marques : il y gagnera en confort, en surface, en visibilité et en ambition.
Un dojo plus vaste, pensé pour le judo
Le cœur battant du club, la salle de judo, gagne près de 20 m² par rapport à l’espace d’avant-travaux, passant d’une surface utile de 210 à environ 230 m. Un gain précieux pour la pratique, notamment lors des cours à forte affluence, des stages ou des compétitions internes.
Mais ce n’est pas tout. Bien qu’il ne fasse pas partie des rénovations du site, le Judo Club de Jambes s’offrira, pour l’occasion, un tout nouveau tatami : 120 dalles de 2 m sur 2, posées sur l’ancien tapis pour garantir une absorption des chocs optimale et un confort inégalé. Le nouveau revêtement affichera fièrement un carré central jaune, entouré d’un pourtour bleu : une délimitation claire, une esthétique dynamique.
« C’est une vraie plus-value pour les judokas, mais aussi pour l’image du club. Les anciens tatamis avaient souffert des déménagements. Ici, on repart sur du neuf, du durable, du haut de gamme », souligne Eddy Auspert, entraineur principal.
Un tel investissement représente un coût important, mais il est jugé indispensable. Le club prendra en charge une large part du financement sur ses fonds propres, tout en espérant un appui de la Fédération et des autorités locales.
« On avance, même si cela implique d’échelonner les dépenses. Mais ce nouvel élan en vaut la peine », conclut Eddy Auspert.
Quatre vestiaires tout le confort
Changement majeur : chacun des quatre vestiaires est désormais équipé de deux douches, d’un évier, de bancs et de crochets muraux.
La rénovation complète de la piscine et de l’ensemble du bâtiment permet désormais de répondre aux normes européennes actuelles, notamment en matière de circulation « sec/mouillé ». Cette organisation garantit hygiène et accessibilité, y compris pour les personnes à mobilité réduite. Un flux bien pensé distingue ainsi l’entrée côté « pieds secs », réservée notamment aux judokas, de la sortie côté « pieds mouillés », empruntée pieds nus vers la piscine. Une configuration étudiée pour répondre aux besoins tant scolaires que sportifs.
Les judokas disposeront enfin d’un espace qui leur est exclusivement dédié, avec un accès direct des vestiaires au dojo. Le mur séparant la salle du couloir a été équipé de fenêtres, permettant aux parents d’observer les entraînements sans perturber les séances, tout en optimisant l’espace intérieur.
Un nouveau bureau et un espace de stockage dédié
La nouvelle infrastructure dédiée au club ne se limite pas aux vestiaires et à la salle de judo : un bureau lumineux et spacieux, ainsi qu’un espace de rangement pour le matériel, ont été intégrés à l’aménagement. De quoi faciliter la gestion quotidienne et soutenir les activités du club.

Le nouveau couloir flux sec donnant accès aux vestiaires.
Une visibilité retrouvée
Durant les travaux, le club installé à l’Espace Francis Laloux a manqué de visibilité amenant à une diminution d’affiliés. « Avant notre départ de la piscine, on approchait les 200 membres. Durant les travaux, on est descendus sous la barre des 100 membres. La baisse est liée au fait que l’Espace Laloux n’était pas identifié comme un lieu de sport, sans passage naturel ni signalétique forte. En mai dernier, le compteur est remonté à environ 130 licenciés », précise Eddy Auspert. Le retour dans son lieu historique, bâtiment sportif central, fréquenté quotidiennement par des centaines de personnes, est donc stratégique : il devrait relancer à la fois les inscriptions et la dynamique du club. Une dynamique clairement affichée
à 400 membres (d’antan), pour permettre au club de pérenniser ses projets sportifs et sportifs et sa filière de formation déjà bien en place.
Durant les travaux, le club, relogé à l’Espace Francis Laloux, a souffert d’un manque de visibilité, entraînant une baisse du nombre d’affiliés.
« Avant notre départ de la piscine, nous frôlions les 160 membres. Ici à l’Espace Francis Laloux où nous sommes hébergés durant les travaux, nous sommes descendus sous la barre des 100. Cette chute s’explique notamment par le fait que l’Espace Francis Laloux n’était pas perçu comme un lieu de pratique sportive, sans passage naturel ni signalétique efficace ».
Heureusement, la tendance repart à la hausse : « En mai dernier, nous comptions à nouveau environ 130 licenciés », indique Eddy Auspert.
Un palmarès qui reflète un travail de fond solide
Malgré la diminution du nombre de ses membres, la qualité de son judo, elle, est restée intacte. En témoignent les résultats remarquables de la saison 2024-2025 : six titres de champions de Belgique toutes catégories confondues, une sélection pour les championnats d’Europe U18 en -60 kg, une médaille d’or aux Internationaux U15 aux Pays-Bas et la reconnaissance d’un de ses judokas par un label d’excellence en France. Le club continue de former des judokas engagés, techniques et passionnés. Un palmarès qui reflète un travail de fond solide et constant.
Le retour dans ses locaux historiques – au cœur d’un bâtiment sportif central, fréquenté quotidiennement par des centaines de personnes – est donc stratégique. Il devrait relancer à la fois les inscriptions et la dynamique du club. Un objectif clair : atteindre, à terme, les 400 membres pour assurer la pérennité des projets sportifs et le développement de la filière de formation déjà bien en place.