Page 14 - Côté Jambes 90 - 2015

côtÉ l’imPrimerie gilson a 61 ans !
Les Demoiselles Fontinoy étaient
propriétaires de plusieurs terrains et
maisons juste au coin de la rue de
Dave et de l’avenue Jean Materne.
C’est en 1954, que Roger Gilson
épouse Monique Philippart, petite-fille
Fontinoy, et ensemble, ils acquièrent
un des terrains de la famille Fontinoy.
Ils feront construire l’immeuble situé
Côté commerçants
au 5, rue de Dave, l’étage pour leur
maison d’habitation et le rez-de-
chaussée pour l’imprimerie.
Décédé à l’âge de 54 ans, il laisse à
Monique le soin de diriger l’entreprise. travaux en petite quantité afin de
En 2000, celle-ci est vendue à
un petit-cousin de Roger, Jean-
Claude Bouvier. Il nomma l’imprimerie
« SPRL R. Gilson » en mémoire de
son fondateur.
Sur place, on dirait que le temps
s’est arrêté, des machines de plus
de 50 ans telle la « Presse Albert »
fonctionne toujours et d’autres ont
namurois, le CPAS de Gesves, … et
été rachetées il y a 45 ans au journal
L’Avenir.
Pour divers travaux, un copieur
couleur digital a été acquis, sans
oublier la presse typographique et
ses caractères mobiles en plomb.
À ce sujet, une série de plaques
gravées, destinées à la réalisation
de cartes de visite sont à découvrir.
Ce procédé d’impression fournit
des produits de qualité à un coût
abordable et permet de réaliser des
satisfaire les demandes particulières.
Monsieur Bouvier utilise aussi une
machine spéciale la « linotype ».
Elle permet de réaliser un travail de
composition en utilisant un clavier
destiné à créer une ligne de texte
complète sur un seul bloc de plomb.
Parmi leurs clients, on retrouve
plusieurs commerçants jambois,
en tête l’Evêché de Namur pour qui
ils réalisent toute une série de revues :
Revue du Diocèse, éditée tous les mois
à quelque 2.000 exemplaires (entre
60 et 80 pages), des bulletins pour
différentes paroisses du Namurois
(+/- 250), l’Annuaire du Diocèse de
360 pages à 2.000 exemplaires,
les Communications du Diocèse
à quelque 40.000 exemplaires (le
nombre de pages pouvant varier de
40 à 80 pages)…. !
Avril 1961, M. et Mme R. Gilson accompagnés
On retrouve évidemment les cartes de de Jean-Claude Bouvier et une de ses filles
visite, qu’elles soient destinées à une
entreprise ou à un privé, entre 30 à
40.000 par an, le papier et enveloppe
à en-tête, les faire-part de mariage,
de naissance… environ une centaine
par année !
Bien que toujours présent à l’imprimerie
et prêt pour donner des conseils,
Jean-Claude Bouvier, 72 ans, a passé
le relais à son fils Benoît de 41 ans.
Ils espèrent encore de belles années
au sein de leur imprimerie.
M. Bouvier maniant la Presse Heidelberg
La linotype. Jean-Claude Bouvier et son fils Benoît