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Numérisation du S.I.J. Galerie Détour, un espace d’ouverture
48 ans et toujours la même soif d’initier
à l’art contemporain.
Au fil des ans, le S.I.J. s’est inscrit dans
la modernité avec entre autres la refonte
de ses trois sites internet (www.sijambes.
be, www.anhaive.be, www.galeriedetour.
be) et la création de contenu numérique.
Ainsi, la visite des collections muséales
de la Tour d’Anhaive sur tablettes tac-
tiles a pu voir le jour en 2018.
La numérisation de ses activités s’est renforcée durant la pandémie afin de rester en contact avec ses
publics donnant naissance d’une part, à de nouveaux outils de communications comme des capsules
vidéos, des visites virtuelles pour ses différents pôles et d’autre part, à de nouvelles actions. Parmi
elles, les promenades avec cartes interactives accessibles gratuitement sur le portail www.sijambes. La Galerie Détour en 2002 au n° 166 de l'avenue Materne.
be et également disponibles en version papier pour ceux qui ne sont pas connectés. La création de
stories (histoires courtes) portant sur le patrimoine culturel et industriel jambois diffusées via les ré-
seaux sociaux et sur les sites internet respectifs. Ou encore, en soutien aux Commerçants Jambois, la
création d’une page sur le site internet du S.I.J recensant les activités de «click and collect» lors des Fêter les 50 ans du S.I.J., c’est aussi souli- Francis Laloux
confinements. gner l’existence et l’importance des diffé- proposa à
rents pôles que l’ASBL développe et anime au Claude Lorent Claude Lorent
quotidien. Parmi ces pôles figure la Galerie de créer une
Détour. galerie d’art et
Alignant quelque 500 expositions et plus de lui en confia la
600 artistes, l’histoire de la Galerie Détour se direction artis-
confond avec un demi-siècle d’art contempo- tique et la programmation. Celle-ci s’installa
rain. dans des locaux attenants à la bibliothèque
dont disposait le S.I.J. et prit le nom de Galerie
La Galerie Détour est née en 1973 à l’initiative Détour, une appellation proposée par André
de Francis Laloux et de Claude Lorent. « Tout Lambotte et adoptée par le S.I.J. « À l’époque,
s’est mis en place à la suite de l’une ou l’autre Namur et Jambes étaient deux communes
exposition d’art contemporain que j’avais or- distinctes quelque peu rivales, notamment
ganisée en pleine entente avec Francis Laloux sur le plan culturel » rappelle Claude Lorent.
à la Maison des Jeunes de Jambes et dans un « Détour » était une incitation, une invitation
local au fond du Parc Astrid », confie Claude du public à traverser la Meuse et à se laisser
Lorent. Suite au succès de ces manifestations, conduire dans les chemins méconnus de l’art.
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